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Il existe beaucoup de méthodes de fixation pour trampolines. Celles ci varient d'un bateau à l'autre. Si bien souvent on s'interroge sur le fait qu'un filet, une toile ou une sangle va tenir ou non, il faut savoir que les efforts sont repris par le système d'accroche au bateau et, par voie de conséquence, par le bateau lui-même.
Notre métier concerne le textile ou le cordage et le système de fixation lié au trampoline. Mais il faudra vérifier la tenue des points d'ancrage sur les coques, les poutres, le pont, d'une manière générale les parties du bateau qui reprendront les efforts. Et un skipper ou un propriétaire, mieux que quiconque, connaît son bateau dans ses moindres détails.
Certains bateaux possèdent des rails aluminium fixés sur les coques et/ou sur le pont côté roof par rivetage, boulonnage ou vissage. Dans ce rail, on peut faire passer une ralingue cousue ou soudée au trampoline, un jonc PVC pris dans un renfort ou des coulisseaux que l'on liera au trampoline par transfilage.
On voit également des systèmes constitués de barres inox ou de tubes en aluminium ou en bois qui sont boulonnés de façon à laisser un espace par rapport à la coque ou au pont, formant ainsi une armature sur laquelle on pourra transfiler un bout ou un autre système de laçage.
Souvent ce sont des pontets ou des vis avec une tête plate assez larges, vissés dans la structure du bateau, notamment au niveau de la liaison coque-pont.
Ces 2 solutions créent des points d'accroches fixes sur le bateau. De ce fait, il faut que le trampoline ou le filet de liaison ait une grande flexibilité dans la position des points de laçage ou que ces positions soient précisément définies sur son périmètre pour correspondre à ces points fixes.
Régulièrement les poutres avant des multicoques de croisière, et notamment celles des catamarans, sont des sections de mats avec un rail extrudé. Dans ce rail, suivant son profil, on peut placer des coulisseaux plats ou à base cylindrique. Il faut cependant prêter attention au choix des coulisseaux, car les plus basiques, en plastique et à bas prix, peuvent ne pas supporter les efforts induits par le trampoline.
On trouve également des solutions de transfilage directement autour de la poutre ; ceci n'est pas forcément très esthétique et use le bout plus vite.
S'il n'y a pas de structure solide en longueur sur laquelle se reprendre, on peut tendre un câble qui jouera ce rôle. Bien entendu, il n'offrira pas un support aussi rigide qu'une structure, ce qui créera un creux dans le trampoline, mais cela peut dans bien des situations être le choix logique.
Cela concerne notamment les zones avant des trimarans, entre les bras de liaison et la coque centrale, où il n'y a pas de poutre avant. Un câble peut être tendu mais des précautions d'usage s'imposent.
Dans cette partie, nous nous intéressons aux différentes façons de fixer un trampoline à poste avec un bout en faisant abstraction de la matière qui le compose.
Le principe de départ est que, pour une installation efficace et durable sur un bateau, le trampoline (ou filet de liaison) doit être fortement tendu. De ce fait, il faut impérativement laisser un espace de tension entre le trampoline et le bateau (coque, pontets, rail, etc.). Il faut compter entre 5 et 15 cm avec le principe suivant : plus l'espace est grand, plus on facilite la tension mais plus le risque de laisser passer un objet ou un pied (!) est important.
La liaison trampoline (ou filet de liaison) - bateau se fait le plus souvent par transfilage ou laçage à l'aide d'un ou plusieurs bouts (disponibles sur notre site en polyester blanc ou noir, diamètres 4 mm, 6 mm, 8 ou 10 mm). Cette solution comporte beaucoup d'avantages et quelques inconvénients.
Avantages
Inconvénients
Ce type de laçage repose sur l'alternance des œillets sur la toile (par exemple) et des pontets sur le bateau.
On utilisera un bout en continu sur chacun des côtés du trapèze formant le trampoline.
A chaque extrémité du bout, on finira par un nœud d'arrêt afin de bien maintenir la tension que l'on aura pris soin de mettre dans le bout.
Attention à bien choisir le bout : bout gainé (vendu au mètre, possibilité de commander sur le site) haute résistance, faible élongation, bonne tenue aux UV (drisse multi-brins).
Plus efficace que le laçage en zigzag pour la tension, il faut que le système de fixation sur le bateau s'y prête. Ce sera le cas notamment avec des coulisseaux que l'on peut faire venir au droit de chaque œillet ou des anneaux fixes également positionnés en face des œillets.
Ainsi, la tension sera facile à effectuer et efficace grâce à un angle de 90 degrés du bout à chaque point d'accroche. C'est aussi la manière optimale pour préserver le bout de tension.
Il faut cependant s'assurer que le diamètre du bout passé 2 fois dans les fixations du bateau soit bien adapté.
Par ailleurs, il faut bloquer la translation des coulisseaux, le cas échéant, aux 2 extrémités du bout.
Le laçage triangulaire est une combinaison entre les 2 premiers types de laçage, il offrira donc une tension supérieure au laçage perpendiculaire.
A la manière d'un palan, ce système permet de faciliter l'établissement de la tension et de répartir les efforts sur plusieurs segments de bouts.